Une vieille distribue des miettes à la ronde
Aux canards qui se rêvent en hardis matelots
Un cygne inconnu glisse, impassible, sur l’eau
Il paraît insensible au tumulte du monde
Mais, ayant entrevu dans la salle d’un château
Des lapins médiévaux, qui, sur un vieux grimoire,
S’acharnaient sur des chiens aux puissantes mâchoires,
Il médite sur le sort des humains d’ici-bas
Comme le fit Villon, poète qu’il vénère,
Musant sur le destin de ses anciens compères
Aux poches cousues d’or, trouées par la misère
