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Ce breuvage nous rend splendides,
Il dissout nos songes morbides ;
Buveur, souviens-toi que le vin
Vient d’un sacrifice divin.
C’est narré dans les Écritures ;
À la fin de son aventure,
Le corps du Fils devient le pain,
Et son sang, le vin des copains.
Puis il eut d’invisibles ailes
Pour voler vers les cieux changeants ;
Un chroniqueur nous le rappelle.
Buvez donc ce vin, braves gens,
Il vous mène au pays des rêves ;
Ainsi vos souffrances s’achèvent.









