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Pas de lieu plus calme, je pense,
Que ce très modeste logis ;
Nul éclat de voix n’y surgit,
Nul prêcheur ses mots n’y dispense.
Perdu dans une plaine immense,
Cet édifice est tout petit ;
Trois ermites s’y sont blottis
Pour y partager leurs silences.
Ils méditent sans trop penser,
Sans rien évoquer d’insensé ;
C’est une vie austère et douce.
Ont-ils jadis connu l’amour
Et ses bienfaisantes secousses ?
Mais qu’en reste-t-il, à ce jour ?
