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J’ai soif auprès de la fontaine,
J’hésite à boire au long du jour;
Je songe à de vaines amours,
Ainsi qu’à la faiblesse humaine.
Je médite à l’ombre d’un chêne,
Je me sens de plus en plus lourd ;
Je tremble, j’ai le souffle court,
Je dois vivre avec cette peine.
Mon âme s’en prend à mon corps,
Elle le confronte à sa mort ;
Elle plaisante, ce me semble.
Sans raison, je reste en ce lieu,
Loin des hommes et loin des dieux ;
Ma mémoire se désassemble.
