Loup gris

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Je n’ai pas une âme vassale,
Moi qui fais ma vie en solo ;
Le temps m’emporte dans son flot,
Le vent sur moi souffle en rafales.

J’ai pour amante une cavale
Qui vers moi rapplique au galop ;
Son ex est un vieux cachalot
Que lui a pris une rivale.

Je ne suis pas un loup de mer ;
Ma vie est terrestre, c’est clair,
Prosaïque sans être morne.

Parmi mes ancêtres lointains
Figurent des bêtes à cornes
Avec de jolis noms latins.

Cochonfucius

Viva la Musica

image du net

Le soleil tend l’oreille dans le ciel, immobile…
La Muse de la musique muse à travers la ville.
Un orchestre est blotti dans sa folle chevelure,
Composant dans le vent d’étranges harmoniques.
Un joueur de flûtiau la suit, mélancolique.
Il joue pour les oiseaux perdus dans la ramure.
Les passants qui la croisent, le regard concentré,
Ne la voient ni l’entendent, tant ils sont affairés.
Un musicien errant, remisant sa sébile,
Secoue la tête et boit une rasade de vin.
Il croit avoir perçu l’écho dans le lointain
D’une musique insolite aux notes volatiles

Stahlder

En réponse à « Harpe muette »

image de l’auteur

Je suis sans valeur acoustique,
Car je fais un bruit de moustique ;
C’est donc sans accompagnement
Que seront dits quelques distiques.*

Si j’avais un peu d’encaustique
J’irais mieux; caractéristique:
La négligence de Clément,
Mon propriétaire, est drastique

Pierrette

*Cochonfucius

Soif 

Blason Famille de Fontaine de Resbecq

Dans les chansons miroite une claire fontaine,
En chemin on aspire à s’y désaltérer
Et laver les scories que toute vie entraîne,
Mais elle ne scintille ma foi que dans nos songes…
Au réveil son eau pure s’est évaporée
Et nos pas nous ramènent vers l’enseigne fanée
D’un bistrot familier aux vitres constellées,
Où s’échangent à loisirs des bouts de souvenirs
Quelques fragments rêvés de brumeux avenirs
Qu’efface le tenancier d’un coup de son éponge

Stahlder

Monstre sylvestre

image de l’auteur

J’ai soif auprès de la fontaine,
J’hésite à boire au long du jour;
Je songe à de vaines amours,
Ainsi qu’à la faiblesse humaine.

Je médite à l’ombre d’un chêne,
Je me sens de plus en plus lourd ;
Je tremble, j’ai le souffle court,
Je dois vivre avec cette peine.

Mon âme s’en prend à mon corps,
Elle le confronte à sa mort ;
Elle plaisante, ce me semble.

Sans raison, je reste en ce lieu,
Loin des hommes et loin des dieux ;
Ma mémoire se désassemble.

Cochonfucius

Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)

Héraldie est né le 30 avril 2012, ceux qui l'ont fondé sont maintenant partis. Mais moi, Le Fringant Papillon, je reste dans ses jardins pour butiner ses fleurs. C'est là aussi que l'Enchanteur aux mille poèmes a un atelier.

Hortus Closus

Pour vivre heureux, vivons cachés

Parhal, poète....

Poésie musicale, rythmée, parlée ou chantée de sa voix vibrante sur la note de l'Univers.

Comme un cheveu sur la soupe

"On a le droit de le faire" Marguerite Duras, Écrire.

pour une seule note

écoutons à l'infini...

Le monde est dans tes yeux ...

... le premier matin du monde est aujourd'hui ...

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