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Soleil d’une chaude journée,
Soleil sur les arbres dormants ;
Les fruits s’échauffent gentiment
Ainsi qu’ils le font chaque année.
Bien que la branche en soit ornée,
Ce ne sont pas des ornements ;
Ils vivent là, tout simplement,
Leur existence assez bornée.
Je les vois noircir sous mes yeux
(Car j’aime tarder en ce lieu) ;
À des blocs de charbon je songe.
Est-ce un bonheur ? Est-ce un malheur ?
Étaient-ils mieux en leur pâleur ?
En perplexité je me plonge.
