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Logis d’un homme solitaire,
Lequel médite nuit et jour ;
Rêve-t-il encore d’amour ?
On dirait qu’il n’y croit plus guère.
Ce n’est qu’un penseur ordinaire,
Ce vieil habitant de la tour ;
Il ne fait pas de longs discours,
C’est moins fatigant de se taire.
Sobre est le décor de ce lieu,
Sans trop de livres, ça vaut mieux ;
Mais de l’encre jamais tarie.
La flamme répand sa clarté
Qui parfois tremble et qui varie,
Apprivoisant l’obscurité.
