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L’univers a de strictes lois,
Aucune vie n’est éternelle ;
Vous saurez que les gens m’appellent
L’arbre méditant de ces bois.
Je m’interroge quelquefois
Sur cette nature cruelle ;
Je n’en fais pas une querelle,
Moi qui suis un être sans voix.
Je vois la montagne et la plaine
Que je ne trouve pas vilaines ;
Je vois les chiens et les troupeaux.
À tous Dieu donne leur pâture,
Dans la chaleur, dans la froidure,
Dans les forêts, dans les tripots.


