
image de Pierrette
Les hommes sur cette terre dansent une farandole,
Rien ne semble jamais brider leur course folle,
Jeunes et vieux tour à tour se joignent au tourbillon,
En Avignon, dit-on, ils valsent sur un pont.
Le temps coule, serein, tel un ruisseau de sable,
Les astres, indifférents, poursuivent leur promenade,
Comme celui de Kant leur parcours immuable
Règle de tous les êtres l’éphémère parade.
Un arbre centenaire médite sur la vie,
Autour de ses racines s’activent des fourmis,
Il les contemple avec une tendresse infinie
