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Au Seigneur Coq je me soumets,
En m’efforçant de rester digne ;
Il m’offre une pêche de vigne
Qu’il a choisie en fin gourmet.
À l’étang, je n’y vais jamais,
Car je n’aime pas trop les cygnes ;
Je reste en ma cour où s’alignent
Mes poussins, quand Dieu le permet.
Ici je fus jeune poulette,
Fort aventureuse et follette ;
Porteuse d’amour et d’espoir.
Même, je rêvais d’être artiste,
J’en parlais au vieux canard noir ;
Il disait « Soyons réalistes ».



