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Je somnole parmi les livres,
Mais je m’active par moments ;
Les textes viennent par fragments
Quand mon intellect s’en délivre.
En ce refuge il fait bon vivre
Avec fort peu d’entendement ;
Car tout se traite simplement,
Jamais cela ne nous enivre.
À mes défunts j’irai me joindre,
Et d’entre eux je suis l’un des moindres ;
La vie qui me reste, elle est brève.
Lourds sont les jours, les nuits aussi,
Mais que m’importent mes soucis,
Ce ne sont que de pauvres rêves.
