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Même si je suis vigoureux,
Nul mortel devant moi ne tremble ;
Nous rions, nous buvons ensemble,
Ce sont des instants savoureux.
Récemment je fus amoureux
D’une dryade, ce me semble ;
Ma paresse m’en désassemble,
Même si c’est malencontreux.
L’amour me paraît mortifère ;
Le plus sûr est de ne rien faire,
Que l’on soit jeune ou qu’on soit vieux.
Je n’irai point ravir Hélène,
Cette désirable Troyenne ;
Ni me battre pour ses beaux yeux.
