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Ma vie, errance quotidienne,
Pas de quoi produire un discours ;
Je suis d’irréguliers parcours
Dans la lumière méridienne.
Je vois, sans qu’il ne m’en souvienne,
Les plantes fleurir tour à tour ;
L’âge défraîchit mes atours,
Je pense « Qu’à cela ne tienne ».
Je me déplace au gré du vent,
C’est là que je me sens vivant ;
Cette vie est comme un poème.
Un oiseau me parle souvent,
Je crois que c’est un grand savant ;
Mais je le laisse à ses problèmes.
