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C’est le calice de souffrance,
Par mille diables animé ;
Pas une goutte d’’espérance,
C’est la mort qu’il faut consommer.
C’est la fin de toute innocence,
Tu vois l’avenir se fermer ;
Tu mourras dans ton ignorance,
Personne n’ira t’en blâmer.
Tu t’en iras, qu’un autre vienne,
L’univers n’en pensera rien ;
De quoi veux-tu qu’il se souvienne ?
C’est le calice de ta peine,
Noir comme le sang de tes veines ;
Bois donc, mon gars, c’est pour ton bien.
