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Un vieux parchemin le relate :
D’ici, tu ne peux aller loin.
Ne reste donc pas dans ce coin,
Quitte ces solitudes plates.
Ici l’impermanence éclate,
L’irréel au vide se joint;
Évite ces lieux avec soin,
Disent les lettres écarlates.
Ici la vie est en sommeil,
La lune tient lieu de soleil ;
Le ciel est noir, la terre est nue.
Préserve ton humanité,
Garde-toi de la vanité ;
N’emprunte pas cette avenue.
