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Marcheur ne crains pas la froidure,
Car tu es chez toi sous les cieux,
Repose-toi, ferme les yeux,
Fais de beaux rêves de verdure.
Ma musique n’est pas obscure,
Elle est à sa place en ces lieux ;
Elle est la parole de Dieu,
Ou tout au moins, d’une âme pure.
Le cor interrompt son discours ;
Le marcheur reprend son parcours
Qui semble une errance éternelle.
Il s’approche d’un noir château,
Mais c’est une ruine, plutôt,
Où des vestiges s’amoncellent.
