
Image de Pierrette
Il est de par la terre des sentes de poussière
Que parcourent les gitans aux foyers éphémères,
D’autres, les hommes oiseaux, préfèrent les voies des airs,
Comme cet aviateur amoureux du désert
Qui composait des contes à partir des nuages,
Une carlingue de fer était sa plume d’oie.
De grandes bouches de feu crachent les chemins de lave
Qu’empruntent les phénix dont le chant est suave,
Ou bien des salamandres les étranges convois.
Nous autres cheminons sur les routes fluides
Nées au coeur des rochers, glissant vers l’océan
Pèlerins sans bâtons, intrépides ou timides,
Nous noyant dans les bleus reflets du firmament
