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Je vieillis dans mon lieu natal,
Moi, friand de vers et de prose ;
Je n’ai pas lieu d’être morose
Ni même trop sentimental.
Personne envers moi n’est brutal;
Je peux donc voir la vie en rose :
Même quand l’eau du ciel m’arrose,
C’est bon, c’est du bonheur total.
Moi qui suis sage et solitaire,
J’ai bien du respect pour ma terre ;
Je sais tout ce que je lui dois.
Mes débuts, je me les rappelle,
J’imitais, de ma faible voix,
Le chant d’un moine en sa chapelle.
