
image de l’auteur
J’ignore ma propre nature,
Venant du ciel, sortant des eaux ?
Ai-je une cervelle d’oiseau ?
Je me disperse en conjectures.
Je sais que je suis immature,
Un peu moins pensant qu’un roseau ;
Je sais que mon vilain museau
Se prête à la caricature.
Je suis perdu, c’est affligeant,
J’ai peur de rencontrer des gens ;
Cette vie n’est pas amusante.
Mais que m’importent mes douleurs,
Du moment qu’une fleur plaisante
M’offre son charme et sa couleur !
