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Je suis le plus discret des êtres,
Je sais m’effacer pleinement ;
Très peu me savent reconnaître,
Beaucoup sont dans l’aveuglement.
Je suis capable, à tout moment,
De m’esquiver, de disparaître ;
Tu ne sauras jamais comment,
Car de cet art je suis le maître.
En volant j’échappe à l’ennui
Mais je ne vole que la nuit,
Sans craindre le vent qui me glace.
Mon destin n’est pas virtuel,
Mais pas non plus très factuel ;
Juste entre les deux, c’est ma place.

