
image de Pierrette
Né dans un monde teinté de gris
(Quelquefois tirant sur le noir),
Il se retrouve tout étourdi
Au sein d’un affreux cauchemar :
L’herbe y est d’un absurde vert,
Le ciel aussi bleu qu’une orange,
Les fleurs, en un odieux mélange,
Arborent des coloris divers.
Les maisons aux volets pimpants,
Et aux jardinets accueillants,
Proposent même de petits bancs,
Que baigne un rayon de soleil,
A des passants aux joues vermeilles.
Il se réveille tout en sueur,
Mais en soupirant de bonheur,
Retrouve ses amis les ombres
Pour siroter dans un coin sombre
Un café noir comme la poix
