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Je m’en vais, j’ai peur de la lune,
Au diable ses photons d’argent ;
J’en suis réduit, c’est affligeant,
À m’enfuir au-delà des dunes.
Cette lumière inopportune
Me suivra partout, c’est rageant ;
Au diable ce monde changeant,
C’est un repaire d’infortune.
Je suis un mouton sans berger,
Bien précairement hébergé ;
J’ai peur des gens et des machines.
Que ne suis-je un petit poisson
Baignant en sa douce boisson ,
Dans un petit torrent de Chine !
