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Je bénis l’ire populaire
Et l’agressif vocabulaire
Des tribuns en leur exercice;
Je suis crosse patibulaire.
Mois : décembre 2025
Abondance de biens
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Trésors au pied des palissades,
Richesse obtenue sans douleur ;
La corne éloigne le malheur
Et, conjure les vents maussades.
Le lac est un miroir de jade,
Aucune ondine n’est en pleurs ;
Sur la rive chante une fleur,
Ce n’est pas une galéjade.
La riche corne, elle est à toi,
Tu peux la garder sous ton toit,
Tu en auras mille merveilles .
N’abandonne donc pas ce lieu,
Même quand tu seras très vieux,
C’est là qu’un ange sur toi veille.
Inconnu vu dans un rêve
En réponse à « Planète vaine »
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Pas de soleil et pas de lune;
Et je dérive pour des prunes ;
J’aurais mieux fait dans ce cosmos
D’être une belle naine brune.*
La naine noire, sans aucune
Retenue court et m’importune
Cependant grâce à mon thermos
Je ne garde aucune rancune.
Pierrette
Planète vaine
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Pas de soleil et pas de lune;
Et je dérive pour des prunes ;
J’aurais mieux fait dans ce cosmos
D’être une belle naine brune.
Saison des fruits
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Que de richesses dans l’automne,
Trésor des climats tempérés ;
Les fruits que la saison nous donne,
Hâtons-nous de les savourer.
L’arbre de couleurs se couronne,
Il est jaune, vert et doré ;
La dryade, aimable luronne,
Dit des mots qui nous font marrer.
Chaque arbre a sa belle compagne,
Gaie comme un verre de champagne ;
Vraiment légers sont leurs atours.
Un fruit peut adoucir nos peines,
Mieux que ne le fait un discours,
Cent fois mieux qu’une prose vaine.
Batracien mutant
Pierrette en Héraldie
L’ascète en automne
Rêve d’une ambigrenouille
Qui chante au jardin
En réponse à « Dieu du néant »
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Je règne sur le Grand Que Dalle,
C’est l’Inexistence Modale ;
On y attend paisiblement
Une Apocalypse Nodale.*
Je vis dans une fosse hadale
Je me cache dans ses dédales
Ainsi j’ai plusieurs logements
Dont l’un est hélicoïdal
Pierrette
Dieu du néant
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Je règne sur le Grand Que Dalle,
C’est l’Inexistence Modale ;
On y attend paisiblement
Une Apocalypse Nodale.
Vision apocalyptique
image de Pierrette
Né dans un monde teinté de gris
(Quelquefois tirant sur le noir),
Il se retrouve tout étourdi
Au sein d’un affreux cauchemar :
L’herbe y est d’un absurde vert,
Le ciel aussi bleu qu’une orange,
Les fleurs, en un odieux mélange,
Arborent des coloris divers.
Les maisons aux volets pimpants,
Et aux jardinets accueillants,
Proposent même de petits bancs,
Que baigne un rayon de soleil,
A des passants aux joues vermeilles.
Il se réveille tout en sueur,
Mais en soupirant de bonheur,
Retrouve ses amis les ombres
Pour siroter dans un coin sombre
Un café noir comme la poix
Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie) 