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Petite Héraldie, l’heure de tes un an vient
De sonner. Tu es née dans d’atroces souffrances:
D’abord rejetée puis insultée dans le sein
De ta propre mère, elle-même, avec outrance,
Sublimée en une puissance morbide.
Moi, le Fringant Papillon, je suis hélas,
Le témoin de toutes ses tempêtes sordides…
Mais sache qu’Héraldie, ta vraie mère, si lasse
Et morte maintenant, t’aimait. Petite, au plus
Près de ton coeur, regarde bien, coule une source
De lumière si vive qu’elle ressource
Tes chers Héraldiens. Ainsi revit la vieille
Terre d’Héraldie où chante près de la treille,
Le bestiaire multicolore qui te fête.
Pierrette