En réponse à « Fable oubliée »

J’ai une très bonne audition.

 

image de Cochonfucius

Le sanglier dit à l’oiseau :

« Hé ! bonjour, Monsieur l’oiseau.
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois. »

L’oiseau qui connaît la fable par cœur (les volatiles se la transmettent de génération en génération afin que l’on ne les y reprenne plus) n’ouvre pas le bec d’un centimètre afin de ne pas laisser tomber dans la gueule du cochon sauvage le gland qui s’y trouve.

Vincent

Rencontre au sommet

-J’ai bu de ton eau, La Fontaine,
Dès l’école, époque lointaine,
Mais n’ai découvert que plus tard
Ton œuvre la moins puritaine

-Ils déplurent à mon confesseur
Ces contes de libre-penseur
Et il me les a fait renier.
Mais serais-tu mon successeur ?

-Ma production est inégale,
Bien moins souvent l’on s’en régale
Que l’on en reste sur sa faim,
Comme ta frivole cigale

Vincent

L’heure d’écrire

C’est sous la protection d’un ange-batracien
(Un envoyé de dieu arborant un sourire
Comme celui qu’à Reims le monde entier admire)
Que va bientôt œuvrer un polytechnicien.

Dans sa toge chinoise aux motifs fort anciens,
Datant d’avant l’époque où Rome eut un empire,
Sur son ordinateur, ce savant va écrire,
Avec l’habilité d’un académicien.

Encore qu’ils soient rares, ou inexistants même,
Ceux qui savent aussi bien rédiger des poèmes,
Particulièrement en vers traditionnels.

Mais la notoriété n’est pas sa récompense,
Il écrit car les mots, ses plaies intimes, pansent,
Et il les donne à lire étant compassionnel.

Vincent

Avec Laure et Cochonfucius

photo de l’auteur

Depuis que je connais ce rimeur sans pareil
Qui habite aux confins de Bordeaux et de Bègles,
Aller le rencontrer est devenu la règle
Quand je passe au pays du vin au teint vermeil.

D’abord, dans son séjour, j’ai posé mes orteils,
Aux murs des quantités de ses œuvres il épingle,
Lorsqu’il trouve une place au milieu d’une jungle
De bouquins qui de l’âme intensifient l’éveil.

Nous avons prolongé la passionnée parlote,
Au cours d’un déjeuner au sein d’une gargote,
Où se sont jointes à nous nos deux fois notre quart.

Lorsque hélas il fallu reprendre le voyage,
Je pris du quatuor rapidement l’image,
Dans mon cœur elle aura toujours sa place à part.

Vincent

Assommantes insomnies

image de Pierrette

Souvent je prends ma plume au milieu de la nuit
Pour échapper au temps pendant mes insomnies
(Ça n’est qu’une expression, c’est après l’agonie
Que l’on peut s’y soustraire, avant on fuit l’ennui).

La carence en sommeil à l’état mental nuit,
Certains médicaments, cette épine aplanie,
Mais en utiliser devient une manie ;
Mieux vaudrait s’en méfier comme de Shiranui.

Sans effets sont sur moi les médecines douces,
Matelas, oreillers, couettes et drap-housses
Qui nous feraient goûter aux bras du fils de Nyx.

J’essaie d’éradiquer mon anxiété (leur cause),
Pisser dans un violon serait la même chose,
Ah ! Que ne m’a t’on pas immergé dans le Styx !

Vincent

Ballade en Bretagne

Photo de l’auteur

Lors de notre ballade en Bretagne à vélo,
Nous avons découvert de forts beaux paysages.
D’un chemin de halage on fit surtout usage,
C’est plat et sans auto et rafraichissait l’eau.

De celui qu’il nous montre au moment du boulot,
Le temps a en vacances, un tout autre visage,
Il ne nous presse pas, aussi des éclusages,
Des oiseaux, des vitraux, on en a vu un lot.

Et puis on fit aussi d’agréables visites,
Par exemple à Pierrette, elle enrichit un site
Appelé  » Héraldie, nouvelle fondation « .

Le blog originel ayant perdu son âme,
Elle en a refait un, nullement je la blâme,
Moi qui suis attaché à la libre expression.

Vincent

Frère Gilles Baudry

Photo de l’auteur

À l’embouchure où l’Aulne épouse l’océan,
Bordée d’arbres et d’eau, s’élève une abbaye.
L’ordre de Saint Benoît y chasse l’acédie :
L’on doit y trouver Dieu et non pas le néant.

Les moines rarement restent sur leur séant,
Au travail manuel leurs journées ils dédient,
En dehors des offices où l’on dit l’homélie,
Et où avec le monde ils sont condoléants.

J’ai eu le grand plaisir d’y rencontrer un frère,
En ce que des poèmes on ne peut se défaire,
Que ce soit pour en lire ou bien en composer.

Dans un style épuré, en vers libres, il exprime,
Ce que chacun possède en lui de plus intime,
De la futilité, il est à l’opposé.

Vincent

Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)

Héraldie est né le 30 avril 2012, ceux qui l'ont fondé sont maintenant partis. Mais moi, Le Fringant Papillon, je reste dans ses jardins pour butiner ses fleurs. C'est là aussi que l'Enchanteur aux mille poèmes a un atelier.

Hortus Closus

Pour vivre heureux, vivons cachés

Parhal, poète....

Poésie musicale, rythmée, parlée ou chantée de sa voix vibrante sur la note de l'Univers.

Comme un cheveu sur la soupe

"On a le droit de le faire" Marguerite Duras, Écrire.

pour une seule note

écoutons à l'infini...

Le monde est dans tes yeux ...

... le premier matin du monde est aujourd'hui ...

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