
image de l’auteur
Cette forêt gauloise a des senteurs d’airelles ;
Aux clairières, ce soir, les lapins sont assis.
Le feuillage d’été nous semble une aquarelle,
L’écureuil se promène, et la fauvette aussi.
Quelques daims de sinople, à la ramure frêle,
Suivent, par les sentiers, un parcours imprécis ;
Je les vois grignoter la fougère et la prêle,
J’entends la pie lancer son appel indécis.
La forêt ne produit nulle frayeur soudaine,
Ce jour est bienveillant pour les daims et les daines ;
L’eau des petits ruisseaux s’écoule en murmurant.
Un vert daim reste aveugle à tout ce qui l’entoure,
Sauf au ton délicat des plantes qu’il savoure,
C’est sa raison de vivre, et c’est son carburant.

C’est sur que Région de sinople daim ça le fait moins alors que Région de verts daims ça fleur bon les champs, de bataille.
J’aimeAimé par 4 personnes