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Il pratique l’humour au troisième degré,
Ce grand bélier maudit, ce démon plein de ruse ;
Mais sa plume tranchante a la faveur des muses,
Ainsi que des mentors qu’il a pu rencontrer.
Ce mouton dans le camp des auteurs est entré,
Comme en un poulailler s’introduit une buse,
Ou parmi les clairons la lourde cornemuse,
Et ses vers dans leur prose ont voulu s’infiltrer.
Fantôme d’Andersen, lui aurais-tu fait signe
Que de vilain canard il est devenu cygne,
Ce qu’il ne pouvait voir avec ses propres yeux ?
Dès lors, traçant un trait qui jamais ne dévie,
Cet ovin nous décrit les choses de la vie
Et se souvient du temps qu’il fut agneau de Dieu.
