
image de Pierrette
Quelques oiseaux, leur chant n’est entendu qu’en rêve.
Jamais l’oeil éveillé ne voit leurs plumes d’or
Qui charment nos regards, toutefois, quand on dort,
Surtout pendant l’été, lorsque les nuits sont brèves.
Chantez, oiseaux de nuit, chantez pour la licorne
Mélancoliquement foulant le macadam :
Chantez pour le routard, de retour d’Amsterdam,
Et pour l’année sans fin, et pour la nuit sans bornes.
Quelques oiseaux, leur chant n’est entendu qu’en songe,
Je dis que d’autant plus en est le ton charmeur
(Car subtil et sensible est le goût d’un dormeur !)
Mais enfin, attention ; c’est peut-être un mensonge.
