
image de Pierrette
Les quatre saisons vont avec mesure et nombre ;
A un certain détail près, toutes me conviennent :
L’horizon a plongé dans la Grande Pénombre,
Attendre toujours que la lumière parvienne…
Lumière ! Tu sais donner libre cours aux ombres,
Sur tes points de repère, elles vont et reviennent,
Leurs textures glissent, éphémères et sombres,
Leur profondeur abstraite sera bientôt mienne.
Les couleurs sont parties. Des arbres qui s’égouttent,
À la boue du talus répandue sur la route,
Ne s’étale plus qu’une palette restreinte.
Cherchant la lueur où les mystères se captent,
Mon esprit vole bas, mais déjà il s’adapte,
Tandis qu’en moi-même se desserre une étreinte.

Bonsoir Héraldie,
Y aurait-il un expert pour valider que ce texte est bien un sonnet ? Le nombre des pieds est-il correct, comme par exemple au 7ème vers ?
C’est sérieux tout ça, car c’est ma première tentative de sonnet ! (et je peux dire que ce n’est pas facile 😅 )
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Excellente question, en ce qui me concerne j’ai un doute, pour moi le vers 7 compte 11 syllabes :
« Leurs/tex/tu/res/ glis/sent, é/phé/mè/res /et /sombres, » mais peut-être que je me trompe, quelqu’un peut-il nous aider?
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J’ai la réponse : le vers fait bien 12 pieds mais le « glissent » se termine pas un e muet, ce qui n’est pas bon. Et quelques autres e muets aussi. Merci Cochonfucius 🙂
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Ah le « e » français! non seulement il peut être muet mais en plus il se permet d’être atypique. Merci Cochonfucius pour vos précisions et bravo Ada pour votre premier sonnet.
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Les vers à pied se vendent souvent par 6 ou 12.
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Vous êtes d’humeur badine aujourd’hui, jrtroll.
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ha ha ! 🙂
Leur matière est souvent fragile en tout cas. Et ils ne demandent qu’à tomber. On peut aussi se tirer un vers dans le pied, ce qui est fort désagréable.
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