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Un oiseau, survolant la plaine et la cité,
Goûte la liberté qu’il eut en héritage ;
L’immensité du ciel lui revient en partage,
Pour son apaisement et sa félicité.
Il prend ce qui convient pour sa nécessité,
Et n’a point d’autre soin que lisser son plumage ;
Et dans cette matière, il fait un bel ouvrage,
Aussi ne craint-il point la grande adversité.
Vers l’horizon où l’air à la mer se marie,
Paisibles sont les flots, ainsi qu’une prairie ;
Le soleil d’un or pur semble les arroser.
Plus léger, cet oiseau, qu’une fine hirondelle,
Et tout au long des ans, à lui-même fidèle,
Tranquille s’il s’envole ou s’il vient se poser.
