
750g.com
Elle aurait pu avoir des milliers d’aventures,
Car son coeur était comme un douillet reposoir
Pour les clients du bar, accoudés au comptoir,
Qui lui faisait état de leur déconfiture.
Son écoute attentive était comme un soleil
Grâce à qui la noirceur descendait de son trône,
Aussi rapidement que leurs pots de vin jaune,
Ou que ceux de Bordeaux, dont le teint est vermeil.
Une fois leur âme complètement à nu,
Emergeait du fond d’eux une joie inconnue,
Telle celle que j’ai devant un cake anglais.
Le jour où vous aurez l’espérance flétrie,
Ne baissez pas les bras, ne renoncez jamais,
Recherchez ces gâteaux dans les épiceries.

Dis donc Vincent tu te cochonfucianises!
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Oui, ça fait un petit moment déjà. Je pourrais dire exactement quand si je m’en donnais la peine. J’étais assez distant de la poésie jusqu’il y a peu, trois quatre ans disons. Je ne sais plus comment mais j’ai découvert le blog Beauty Will Save The World et en commentaire des poèmes publiés j’ai vu à plusieurs reprises des textes de Cochonfusius. Je n’ai pas été conquis tout de suite. Ils étaient en rimes et je trouvais un peu bizarre comme signature Cochonfusius. Mais un jour, je crois que c’était sur un poème de Pasolini, je me suis dis « Mais bordel met de côté tes préjugés, c’est vachement bien ! ». Je crois qu’après je l’ai suivi via son blog, je ne sais plus vraiment, mais je me souviens qu’il laissait aussi des commentaires sur le blog d’Esther Ling. J’étais, je le suis encore, très impressionné par sa grande habilité à composer des poèmes, en particulier des sonnets, et un jour je me suis lancé pour voir ce que ça faisait, j’ai galéré comme pas possible, mais j’ai tenu bon et grand bien m’a pris. Je l’ai appelé d’ailleurs Sonnet ;
Je me suis décidé à écrire un sonnet
Pour me rendre compte de la difficulté
Qu’il y a à composer un poème fait
De quatorze vers de douze pieds, appairés
À peine le premier quatrain achevé et
Je commence sérieusement à questionner
Le bien fondé de mener à terme ce projet
Je sens peu à peu ma volonté s’estomper
Mais, mine de rien, le premier tercet débute
L’espoir renaît, je ne suis plus très loin du but
De nouveau, je sors les rames, à court de rimes
Ah ! Qu’il faut du courage pour un tel ouvrage
Pourtant on en écrit depuis le moyen-âge
Parce que le sonnet sonne, sans carte SIM.
J’en ai pas honte, la preuve, je l’exhume. La forme n’est pas au top mais le fond est là. Je me souviens avoir éprouvé un grand plaisir à l’avoir fait. Je me souviens qu’à l’époque une bloggeuse avec qui je correspondais et qui aimait beaucoup les textes que j’écrivais et mes poèmes en vers « libres » me l’a un peu reproché, un peu comme si j’avais décidé de me brider, de m’enfermer alors que ce qui ce passait, c’était exactement le contraire. J’ai découvert que cette forme classique me permettait d’aller beaucoup plus loin que la forme moderne, si l’on peut dire ainsi, deux ou trois ans plus tard, je garde en moi ce sentiment que grâce à elle, à la forme classique, je parviendrais toujours à m’échapper. No limits ! Il s’agit de cela quand on écrit, « s’échapper ». Je dis souvent que Cochonfusius est mon maître, c’est pour ça, il m’a montré la voie. Il continue à le faire. C’est un écrivain d’une grande liberté, très grande, c’est un modèle. Il suis son chemin, n’écoutant que son coeur, libéré de tout jugement, sinon du sien. Il faut une grande force intérieur pour arriver à cela. C’est peut-être ça la sagesse. Oui, je me cochonfucianises, autrement dit, je me vincentcianise.
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Une gourmandise, en plus avec des noix de pécan !
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Je suis fou de ce gâteau, une ami anglaise en fait venir exprès à chacun de mes anniversaires. J’essaie de ne pas le manger trop vite et je n’en perd pas une miette, et quand je dis ça, c’est à prendre au sens propre, je ramasse les dernières miettes avec le bout de mon doigts que je passe sur le papier sulfurisé. J’aurais pas du en parler, encore huit mois à attendre !
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