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J’ouvre ce petit livre, et la flamme en déborde.
Au labeur quotidien j’échappe sans remords ;
Mon esprit vagabond avec l’auteur s’accorde
Pour rire et pour danser, Rabelais n’est pas mort.
Je vois des marins fous qui des îles abordent,
Un fier naturaliste aux îles de Timor,
Un atoll merveilleux que de noirs récifs bordent
Où nage le requin, prends garde, s’il te mord.
Le livre reste ici sans que ma main le lâche,
J’y vois des combattants parfois forts, parfois lâches,
Et Merlin qui s’enquiert de l’immortalité.
Je me livre en pâture au sourire des filles,
Surtout celles qui sont sans tortuosité ;
J’arrête cet écrit, je sens qu’il part en vrille.
