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Voici le chêne-poulpe, un monstre de douceur ;
Il déclame un sonnet dans sa langue charmante.
Je n’ai pas bien compris s’il parle d’une amante
Ou d’une tavernière, ou d’une bonne soeur.
Or, j’aime savourer sa parole endormante,
Sa danse ralentie et son rythme berceur.
Dans son langage obscur, il échappe aux censeurs,
Mais ne s’égare pas dans des discours qui mentent.
Amuseur des vieillards et des jeunes enfants,
Il parle de Roland et de son olifant ;
Sa voix est délicate et n’est jamais rugueuse.
Chêne-poulpe, copain, tenons-nous par la main,
Rêvons de poésie sans peur du lendemain,
Avançons sur les pas de nos muses fougueuses.
