
Toile de Magritte
Pandore, ouvrant la boîte, a déchaîné les maux.
Seule, ne sortant pas, nous resta l’Espérance ;
Mais nous ne savons pas expliquer sa présence
Au milieu des fléaux. On nous dit que ce mot,
“Espérance”, est mal dit, qu’il faut penser plutôt
A une vaine attente, à la folle puissance
De l’imagination qui fait que lorsqu’on pense
Au mal qui va venir, on en souffre trop tôt.
Moi je sais que l’amour est surtout un espoir,
Que loin dans l’avenir on ne peut jamais voir,
Que dans le désespoir nous espérons encore.
Et si nous revenions à ce temps d’autrefois
Pour vivre cette histoire une nouvelle fois,
Alors je rouvrirais la boîte de Pandore.

Moi aussi.
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Et si la boîte de Pandore était notre cœur, ne vaudrait il pas mieux que le Maux s,en échappent pour garder l’Espérance, non pas l’attente vaine et douloureuse, non plus que le retour nostalgique mais plutôt le vouloir d’un futur où tout est toujours possible, et qu’il est temps de décider de son propre chemin de Vie ?
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Dans ces conditions, je suis d’accord avec Cochonfucius et Dernierendormi (quelle équipe!) et moi aussi je rouvrirais la boîte de Pandore.
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