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L’oiseau de Salomon, pensif et solitaire,
Est presque indifférent à la clarté du jour ;
Car il ne souffre plus de la rigueur d’Amour
Et jamais ne pencha pour les plaisirs vulgaires.
Il voit de la magie dans les mots ordinaires.
Dans sa petite tête, ils font un beau séjour,
Il parle à l’Univers qui lui parle à son tour,
Mais on les voit aussi l’un et l’autre se taire.
Tu peux lui demander s’il converse avec Dieu ;
Mais c’est une notion secondaire, à ses yeux,
Et qui n’intervient pas bien souvent dans sa vie.
Jamais il n’envie l’aigle auprès de sa clarté,
De n’être presque rien, son âme en est ravie,
Il trouve sa lumière en cette obscurité.
