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L’éléphant d’Arcachon se cache sous sa tente,
Par le bruit d’une fête il n’est jamais tenté ;
Il chante les chansons qu’il lui plaît d’inventer,
Car sitôt qu’ils sont seuls, tous les éléphants chantent.
Il aime fréquenter cette ville dormante
Dont les ducs ont bâti des palais enchantés,
C’est un curieux endroit, c’est un séjour hanté
Par la jeune sirène à la démarche lente.
Les touristes là-bas surviennent maintes fois,
Nul ne prête attention à leurs éclats de voix,
Telle est, de cet endroit, la sagesse profonde.
Pour rejoindre ce lieu, c’est un frêle voilier
Qui vous y porterait, oui, si vous le vouliez,
Mais on peut préférer d’autres parties du monde.
