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Je t’emmène à l’école, une ou deux fois par jour,
Le maître me dira si tu suis bien les cours,
Ou si, de temps en temps, ton esprit vagabonde
Ainsi qu’un carpillon se divertit dans l’onde.
Car tu es un goupil, non un enfant de porc,
Un goupil qui jamais ne doit perdre le nord ;
Tu ne deviendras pas un pêcheur de sirènes,
Peut-être, encore moins, le bouffon d’une reine.
Le goupil ne dit rien, admirant la couleur
Du firmament bien lourd des premières chaleurs,
Et rêvant qu’il se change en errante licorne
Qui traverse les airs, arborant un bicorne.

Mais voilà l’oiseau-lyre qui passe dans le ciel.
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Il semblerait que le dernier vers devrait être plutôt : « Qui traverse les airs, arborant un bicorne. »
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Oh! mais oui, que s’est-il passé? LE MINUS! Merci Ada.
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L’oiseau-Lyre rencontrant la licorne au bicorne, que pourraient-ils bien se raconter?
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Des histoires héraldiennes.
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