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Humains, soyez heureux, la mort vous transfigure,
Nous pourrons oublier vos ennuis de santé ;
Je suis un fier valet, soit dit sans me vanter,
Je prends soin du trépas sans nulle forfaiture.
On doit toujours prévoir la fin de l’aventure,
La perte du bonheur, la fin de la beauté ;
Car cela fut écrit, jadis, dans un traité
Qui décrit notre vie et l’évoque en droiture.
De la Nécessité nous sommes les sujets ;
Nos corps impermanents, comme d’autres objets,
Ne dissimulent point leur essence fugace ;
Je suis le bon valet qui marche sous les cieux
Pour servir à leur gré les jeunes et les vieux ;
Et moi, tout comme un autre, il faudra que j’y passe.

Avec le valet de mort les têtes sautent ! Quand passera-t-il chez Manu Ier ?
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