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Cette main qui portait une branche fleurie
S’empare d’une épée, ce n’est guère prudent ;
Mais tel est le vouloir du chevalier ardent,
Et son ange gardien ne veut pas qu’on en rie.
S’affrontant pour le coeur de la reine Marie,
Deux seigneurs sont en lice, et malheur au perdant ;
Du clair soleil déjà proche de l’Occident
Sont bientôt la lumière et la force taries.
Entraînés sans merci vers une issue fatale,
Ces hommes sont guidés par leur âme brutale ;
La reine les contemple avec des yeux cléments.
Elle voit ces héros qui leur vigueur étalent,
Et leur folle vaillance, et leur pulsion vitale ;
Elle les aime bien, ceux-là, décidément.

Ce n’est pas normal cette main de chevalier!
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Un peu fantomatique ? Faut-il s’inquiéter ?
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Oui, Cochonfucius le dit lui-même « ce n’est guère prudent » et puis leur combat, on ne connaît même pas l’issue… quelque chose se trame, quelque chose que personne ne contrôle.
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