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Un ermite contemple une branche qui tombe,
Bois mort qu’ont détaché les rafales d’hiver ;
Le vent a dispersé les ornements des tombes
Et fait trembler sur pied les cyprès toujours verts.
Le vieillard se promène, arrosé par les trombes ;
Il a si souvent vu s’agiter l’univers
Qu’à des effrois communs, rarement, il succombe,
C’est doux d’aller au vent, quand on est bien couvert.
Le cimetière exhale une odeur de forêt ;
Presque aucun visiteur aujourd’hui n’y paraît,
Au milieu d’une allée danse une fleur séchée.
— Tu n’es pas à l’auberge, avec ce mauvais temps ?
— Je préfère être ici ; mais je boirai pourtant
La bouteille qu’auprès d’un tombeau j’ai cachée.

Que ma tombe soit pied de vigne..
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Ouais, pas mal, moi je m’en fiche, pour l’instant je suis vivante.
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