
Peinture chinoise
J’écris ces vers, disant un peu de moi,
De mes amours, de mon art, de ma vie ;
Rien n’y verrez qui puisse faire envie,
Tout le premier, mon coeur s’en aperçoit.
Je ne comprends pas tous les jours pourquoi
La muse auprès du clavier me convie ;
Mon écriture, aux rimes asservie,
Avec plaisir chante, à ce que je vois.
Soit pour le rire ou pour les tièdes larmes,
Pour le bonheur ou l’ennui qui désarme,
De ce pinceau viennent des ornements ;
Beauté du diable ou drame de l’archange,
Plaisanterie ou vibrante louange :
De cette plume en surgit le roman.
