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Les humains l’aiment bien, qu’importent les épines,
L’admirant au solstice, hivernal rituel ;
L’arbuste semble avoir des dons spirituels,
Ainsi pensent la Dame et Lilith, sa copine.
Le houx se trouve aussi dans les forêts alpines,
Il ornera plus tard les clos conventuels ;
Lui qui est habillé d’un vert perpétuel
Ne craint point de Chronos les cruelles rapines.
C’est le buisson de houx, ce n’est pas un roseau,
Ses pareils dans les bois forment un grand réseau,
Leur esprit le permet, leur âme en est la cause.
Il ne dédaigne pas de nourrir les oiseaux,
Il laisse un jardinier le tailler aux ciseaux ;
Il ne jalouse point la douceur de la rose.
