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Ne connaissant ni règle ni compas,
J’ai dans la tour taillé d’obliques marches ;
Mais je suis fier du pont aux nobles arches,
Il est solide, et tout à fait sympa.
Si l’Empereur ne l’inaugure pas,
Le béniront la Dame de Luzarches
Et son mari, ce noble patriarche ;
Nous servirons un abondant repas.
Si cette dame en avait le désir,
Je l’instruirais au temps de son loisir ;
Mon confesseur pourrait me le permettre.
Ai-je le droit de la solliciter,
De requérir cette félicité ?
C’est Cupidon qui en sera le maître.

Une réflexion sur « Pont de sinople »