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Cette porte est fort légère,
C’est la porte d’un tombeau ;
Car la vie est passagère,
Même si ce monde est beau.
De rien ne sert la prière,
De rien ne servent les mots ;
Mais mourons dans la lumière
D’Eros et Bacchus, jumeaux.
Ce sonnet n’est point mystique,
Ce discours n’est pas unique ;
Juste un petit mot d’adieu.
Bien légère est cette porte,
Et son bruit n’est pas joyeux ;
C’est le temps des années mortes.
