
Composition de l’auteur
Un centaure arpente la friche,
En vain recherchant la fraîcheur ;
Survient un prince, un doux seigneur,
Assez noble, mais pas très riche.
— Centaure, allons jusqu’à la ville,
Faisons-nous servir au comptoir
De ce bon vin qu’on boit le soir,
Loin de la multitude vile.
— Prince, autrefois vivait mon père
Qui me donna cette leçon :
« Laisse les puissants où ils sont,
Les seigneurs ne sont pas nos frères. »
