
Composition de l’auteur
Le cochon parcourait le ciel d’or en rêvant,
Écoutant des bestiaux la fraîche symphonie,
Admirant le centaure à crinière jaunie
Qui de futurs exploits s’en allait poursuivant.
D’une lyre archaïque, il était le servant,
Y faisant retentir des rimes infinies ;
Cet ensemble formait la sage litanie
Qui donnait sa substance au délire fervent.
Pour qu’un jardin produise une rose divine,
Il faut un jardinier sans crainte des épines ;
Il faut un jardinier qui ne soit jamais las.
Le cochon qui vieillit renonce à toute lutte,
Il aime simplement le son d’un air de flûte
Venant accompagner la chanson que voilà.
