
image de l’auteur
Quoi de plus émouvant que la couleur des choses?
De savoureux photons le cosmos est peuplé,
Provenant des objets par nos yeux contemplés;
Le soleil les transcende et les métamorphose.
Quelques épis sont verts, plusieurs autres sont roses,
Dans ce magique champ, polychrome est le blé;
Les corbeaux pour le voir se trouvent rassemblés
Qui à le dévorer, peut-être, se disposent.
Le blé d’azur s’accorde avec les horizons,
Chose que, m’a-t-on dit, dans Platon nous lisons
Au détour d’un dialogue intitulé «L’Aurore».
Merci à la couleur qui séduit nos regards
Et qu’un songe parfois nous fait goûter encore,
Quelque peu assombrie en cas de cauchemar.
