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L’ambiboeuf sur la plaine a vu la nuit s’étendre,
Les chemins sont déserts et le vent souffle fort ;
Une étoile scintille et le village dort,
Au loin sonne une cloche, à peine on peut l’entendre.
Aux yeux de ce penseur tout cela n’est que cendre,
Ce qui maintenant vit dès demain sera mort ;
Il nous est demandé d’accepter un tel sort,
Quant à notre ambiboeuf, il daigne y condescendre.
Même si son parcours n’est pas jonché de roses,
Son âme n’est pas triste, elle est fraîche et dispose,
Son esprit est paisible et son coeur reste pur.
Il consulta jadis les sages de la Chine
Et retint leur leçon, qui est subtile et fine,
Et que dans son manoir il grava sur un mur.








