
image de l’auteur
Sur ce monde perdu, les oiseaux volent bas
Et presque au ras du sol dans les endroits qu’ils aiment ;
Ils produisent des sons d’une douceur extrême,
Ils prononcent des mots que je ne connais pas.
Pour amuser le peuple, ils miment des combats
Entre de noirs démons et des êtres suprêmes ;
Ensuite, ils font entre eux des concours de poèmes
Auxquels Maître Phénix jadis participa.
Nous ignorons le sens du nom de la planète,
Il est peut-être à lire en langue des fauvettes ;
Il ne figure point sur mes vieux parchemins.
De la pulpe des fruits ces oiseaux se nourrissent,
Peu différents de ceux que prisent les humains;
Ceux qui mangent ainsi jamais ne dépérissent.
