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Je crois qu’un autre songe en mon rêve s’imbrique,
Cet univers devient trop bizarre à mes yeux ;
Mon corps et mon esprit sont maintenant trop vieux
Pour digérer en paix ce délire onirique.
Mon âme croit entendre une étrange musique,
Un grondement plus fort que l’orage des cieux ;
Mon coeur est transporté vers de magiques lieux,
Savourant l’élixir qui le rend amnésique.
Je crois voir le plafond d’une obscure maison,
Murs dépourvus de charme, hôpital ou prison ;
D’un théâtre effrayant ce peut être la scène.
Je trouve tout cela tiré par les cheveux ;
Mais après tout, je peux m’éveiller quand je veux,
Ce qui est bien commode en cas de rêve obscène.
